mardi 30 décembre 2008

BONNE ANNEE 2009


Se faisant les porte-parole du bureau en son entier, André et Christian, vous présentent tous leurs meilleurs souhaits pour que l’année 2009 réponde en tous points à vos plus chers désirs
Santé. Bonheur. Prospérité.
C'est la formule consacrée.
Que l'année 2009 vous comble de tous les vœux que nous formulons pour vous.
Pédestrement vôtres.

mercredi 17 décembre 2008

Reconnaissance d'Orval (rando prévue le 6 janv. 09)

Nous venons de terminer la dernière randonnée 2008, qu'il faut déjà préparer la suivante.
Nous étions huit volontaires, membres du Conseil d'Administration pour effectuer une reconnaissance à Orval ce mercredi 17 décembre.(voir photo ci contre)
Tout au long du parcours, nous avons eu la chance d'être accompagnés par un magnifique soleil.
Par contre le terrain était boueux, et de ce fait, je ne saurais trop recommander le port des bottes.
Mais le 6 janvier est encore loin, et selon le temps qu'il fera d'ici là, mon conseil sera peut-être devenu caduc.
Comme toujours une randonnée se prépare. De mauvaises surprises sont toujours possibles (chemins impraticables, routes à fort trafic etc...)
Nous nous devons d'offrir aux adhérents des circuits supportant le moins possible de critiques, sachant que même dans le meilleur des mondes la perfection n'existe pas.
Il n'est de pas de sentiers qui soient dépourvus de ronces.
Il faut donc élaguer au maximum. (photo).

Parfois ce sont des obstacles imprévus qui ferment l'accès d'un chemin tel cet arbre qu'il a fallu dégager (photo) .
Parfois nous devons faire une deuxième reconnaissance, la première n'étant pas forcément satisfaisante.

C'est d'ailleurs le cas pour cette randonnée d'Orval, dont une partie se déroule sur une route à fort trafic. Le vendredi 26 nous avons prévu de retourner sur le terrain pour tenter d'apporter des modifications à notre circuit initial.
Voyez, même durant la trêve des confiseurs, nous ne chômons pas.
Mais bon, quand on aime on ne compte pas, n'est-ce pas ?
Et puis parfois nous nous trouvons devant des situations insolites.
Je dirai même qu'il peut arriver qu'au détour d'un chemin, nous soyons en situation de faire des affaires tout à fait exceptionnelles.
Cette photo vous permettra de vous en convaincre, et peut-être vous incitera à participer aux enchères.
A bientôt.
André




mardi 16 décembre 2008

Anneville sur Mer

En cliquant sur le titre vous verrez toutes les photos .
De même, si vous cliquez sur chacune des photos insérées dans le texte, il vous est possible de les visualiser plein écran.

Anneville-sur-Mer est une commune située dans le département de la Manche (région de Basse-Normandie). La ville d'Anneville-sur-Mer appartient au canton de Lessay et à l'arrondissement de Coutances. Les habitants d'Anneville-sur-Mer s'appellent les Annevillais. La superficie est de 4.2 km². Elle se situe géographiquement à une altitude de 10 mètres environ.
Son nom vient de Anslevilla ou Ansnevilla et signifie en scandinave "le domaine d'Asleikr" (un nom d'homme scandinave)

Anneville-sur-Mer a été rattachée à la commune de Geffosses en 1795 et elle recouvrit son indépendance par une ordonnance de Charles X en 1830. La commune a une belle église des XIe et XIIe siècles avec une voûte en bois dans la nef.
On trouve aussi les ruines d'un ancien moulin à vent qui appartenait aux seigneurs de Pirou et qui fut vendu en 1802 à Louis-Antoine de Bougainville le navigateur.
Anneville-sur-Mer, un petit village de 202 habitants dont les activités principales sont l'agriculture, l'élevage et les métiers de la mer (huîtres, moules, etc...) ; sa proximité avec la route touristique et de villes comme Coutances et Agon-Coutainville le rendent très accessible et fort agréable à vivre.

La preuve, sa grande plage de sable fin attire presque tout au long de l'année des promeneurs équestres, des véliplanchistes et des"charavoilistes" ; l'été, les campings bordant la plage fourmillent de vacanciers qui n'ont que les dunes à franchir pour aller pique-niquer, nager, pêcher ou faire des jeux de plage en famille.

Ce mardi, l’astre solaire avait décidé de nous gâter, en nous enveloppant de ses rayons lumineux.
Il pouvait bien le " bougre " car depuis le temps qu’il nous délaissait, c’était la moindre des chose qu’il se rattrape le jour de notre randonnée, qui de plus se trouvait être la dernière de l’année 2008.
Oh certes, à aucun moment, nous n’avons risqué une quelconque insolation, ou le moindre coup de soleil.
Même si la proximité de Noël s’y prête, il ne faut tout de même pas rêver.
Ce 16 décembre, il était déjà réconfortant d’avoir la lumière du soleil, nous n’allions tout de même pas réclamer de notre astre préféré qu’il nous chauffe comme en plein été.
Je vous vois venir.
Vous voudriez bien le beurre et l’argent du beurre ?
Et pourquoi pas la fermière tant que vous y êtes ?
Quoique à la réflexion , dans ce dernier cas, pour ma part, je demande à voir comment elle est fichue. Sait-on jamais ?

Jean-François et Paulette nous attendaient pour nous emmener sur le circuit qu’ils nous avaient concocté.
Avec ce duo, nous ne risquions pas de nous égarer.
Jean-François, le Pirouais avait bien appris le circuit, et Paulette, en Annevillaise confirmée pouvait prétendre mieux connaître sa commune que quiconque.
Tous ces atouts réunis, ce sont 68 marcheurs qui aujourd'hui, ont accompli un superbe périple de 10 km, tout d'abord dans les marais et ensuite dans les dunes d'Anneville-sur-Mer.

Au retour, afin de fêter notre dernière sortie de l’année, quelques bonnes âmes avaient convié l’ensemble des randonneurs à se réunir sur le parking du centre.
Boissons chaudes et pâtisseries ont alors été extirpées des voitures. .
Qui n’a pas apprécié le vin chaud de Maryse ?
Ou bien encore le clafoutis de Gustave, confectionné par Jeannine sa tendre moitié ?
Les nougatines et le café de Marie-Jo, ont semble t-il séduit, une fois encore ?
Quid des gâteaux de Thérèse, de Mireille, ou de Paulette, qui toutes trois ont en plus servi le café que leurs Thermos avaient conservé bien chaud ? .
Est-il besoin de rappeler la qualité des pâtisseries toutes " faites maison " ?.
Encore bravo à nos " petites fées du logis" qui se sont surpassées pour le simple plaisir de procurer du bonheur autour d’elles.
Beaux élans de confraternité, dont on aimerait qu’ils fussent notre quotidien.
Je vous souhaite à toutes et à tous de bonnes fêtes.
André.

Tout groupe humain prend sa richesse dans la communication, l'entraide et la solidarité visant à un but commun: l'épanouissement de chacun dans le respect des différences.
(Françoise Dolto)

mardi 9 décembre 2008

St Aubin du Perron

Les photos sont disponibles en cliquant sur le titre ou "ici"

Petit village de la Manche dans la région Basse Normandie, Saint Aubin du Perron fait partie du Canton de St Sauveur Lendelin.
Situé à 65 mètres d'altitude et voisin des communes de Périers et St Sauveur-Lendelin, 218 habitants résident dans la commune de St aubin du Perron sur une superficie de 762 hectares (soit 28,6 hab/km²).

Cinquante cinq randonneurs sont venus au rendez-vous de cette randonnée très spéciale.
C’est à dessein que je dis " très spéciale ", car il fallait être vraiment animé par un désir spécifique pour venir à St Aubin du Perron.
Ce n’est pas un euphémisme de dire que le temps ne se présentait pas sous les meilleurs auspices, et que les chemins regorgeaient de boue.
Plus loin, je vais y revenir à cette boue.

Au bureau de " Dunes et Bocage ", il y a longtemps que nous avions fait le constat que nos randonneurs présentaient un état de fatigue permanent.
Beaucoup de visages s’étiolaient, et l’anémie guettait les plus vulnérables.
Dans le secret de nos délibérations, (eh ! oui, cela nous arrive parfois) il fut décidé de faire quelque chose pour revigorer nos adhérents, et les remettre dans le droit chemin (si j’ose dire)
Je ne sais qui en eut l’idée le premier ?
Peut-être moi ? Après tout, je ne refuse pas d’en assurer la paternité, même si la décision fut prise collectivement.
Qu’importe d’ailleurs. Toujours est-il qu’à la majorité des voix, et puisque rien n’allait plus, la décision fut prise de mettre nos adhérents dans les "boues".
Ben oui c’est comme ça. Un Bureau est là pour prendre des décisions. Après tout, vous nous avez élu, et c’est donc à nous de savoir ce qui est bien ou mal pour vous.
Sacrebleu, vous n’allez pas commencer à râler.
Oh ! et puis, si vous n’êtes pas convaincus du bien fondé de notre décision, ouvrez donc n’importe quelle gazette scientifique à votre portée.
Dès la première page, cette revue vous vantera les vertus de la Thalassothérapie et de la Balnéothérapie ?.

Certes si nous sommes attachés à votre santé, notre philanthropie ne va pas jusqu’à vous offrir un séjour dans un de ces établissements spécialisés. Ce serait d’ailleurs impossible pour nos finances. (dixit Jacky, notre trésorier)
D’ou l’idée de vous proposer une randonnée qui puisse vous apporter tous les bienfaits sans débourser un " radis ". (Jacky, -encore lui- peut pousser un ouf de soulagement)
Voilà, vous comprenez mieux maintenant pourquoi, unanimement, nous avions décidé de vous plonger dans cette fange bienfaisante.
Désormais, vous savez que c’était uniquement pour votre beauté et votre santé.

Certes, j'en conviens, c'est moins propret que les bains de mousse parfumés, dont vous avez sans doute l’habitude de prendre, mais croyez moi, c'est tellement plus efficace.
Ce mardi 9 décembre, vous aurez ainsi découvert, ou redécouvert pour certains les bienfaits et les vertus thérapeutiques de la boue, dont dois-je vous le rappeller, la spécificité et les propriétés peuvent, suivant les cas, soigner ou adoucir la peau, soigner et guérir différentes affections.
Vous qui êtes venus, c’est que déjà, vous aviez compris qu’il était inutile de se payer des cures thermales fort onéreuses, ou encore effectuer des déplacements coûteux, alors que tout bêtement, pour trouver ces boues bienfaisantes, et sans bourse délier, il n’est que de venir à St Aubin du Perron.
Vous vous êtes donc déplacés. C'est déjà un premier pas.
Je ne regrette qu’une chose.
Vous n’avez pas été jusqu’à illuter la totalité de vos membres dans cette belle gadoue salvatrice.
J’ai bien cru qu’Agnès allait s’y lancer à corps perdu, mais c’était sans compter sur Francis qui ne semblait pas encore persuadé des bienfaits de cette thérapie.
Quoique, en voulant la retenir, il a failli lui même prendre un premier bain.
Raté de peu, cela aurait été un beau spectacle, de les voir tous deux patauger dans ce margouillis odorant, mais annonciateur de bonne santé.
Une autre fois, c’est Jean-Claude qui a tendu ses bras, toujours à Agnès qui s’y réfugiait avec délices, à croire qu’elle trouvait beaucoup de plaisir à se faire secourir par des hommes, que l'on dit virils.
(Comme moi, vous n’aurez pas été sans remarquer qu’ils sont tous les deux porteurs de barbe).
De là a conclure que finalement Agnès préfère s’attacher à la pilosité des hommes plutôt qu’aux bains fussent-ils bons pour la santé, il n'y a qu'un pas que je n'hésite pas à franchir.
A ce sujet, je ne sais ce qu’en pensent Jeannine, Colette, et Claude ?
Il faudra leur poser la question.
Fouteur de m….. me diront certains.
J'ai déjà entendu cela. Bah ! ils n’ont pas tort, et je revendique cet attribut, ne vous en déplaise.
Tiens, j'en ai même oublié Marie-Jeanne, qui n’a pas été en reste pour s’appuyer sur des épaules charitables.
Il y en a d'autres, que je ne puis citer nommément, ne connaissant pas leurs noms.
Il m'a été rapporté que Huguette a pu goûter les délices de cette belle boue.
Malheureusement, je n'ai pu fixer sur la pellicule ce moment héroique.
Personnellement, j'en retire une certaine frustration.
Permettez moi d'espérer que chacun de vous retiendra de cette rando qu’elle fut la plus profitable depuis fort longtemps.
Boue, pluie, grêle auront été au menu pour le plus grand bien de notre teint et de nos articulations.
A vous, qui êtes venus à moindres frais profiter de cette cure de santé, "Dunes et Bocage" vous attend mardi prochain à Anneville-sur Mer pour de nouvelles aventures.
Dores et déjà, je puis affirmer que grace à notre action, vous aurez retrouvé le tonus, qui peut-être vous faisait défaut jusqu’alors.
Si vous ne l’avez déjà fait, il ne vous reste qu'à dire merci.
A qui ?
Au bureau bien sûr, qui reconnaissez le, n’est pas avare d’heureuses initiatives.
A bientôt (peut-être)
André

Il faut aimer la nature et les hommes malgré la boue.
[Jules Renard]

samedi 6 décembre 2008

Téléthon


Les photos sont disponibles en cliquant sur le titre

Cette randonnée au profit du Téléthon était ouverte à tous, et grâce à votre participation massive a été une réussite dont nous ne pouvons que nous énorgueillir.

Bel élan de solidarité pour le téléthon 2008.

Comme chaque année, notre Association a tenu à s’associer aux opérations, pour l’aide à la recherche médicale.
Notre modeste contribution, a permis à Maryse, et Jeannine, nos deux caissières de collecter 396 €, intégralement reversés aux responsables du Téléthon.
Goutte d’eau sans doute, dans un océan de misères, mais les petits ruisseaux, ne font-ils pas les grandes rivières ?
C’est ce qu’ont du penser les 110 marcheurs, qui à l’appel de notre association se sont présentés devant l’espace culturel, ce samedi après-midi..
Quel beau clin d’œil à ces journées de fraternité ?
Jeunes et moins jeunes avaient voulu marquer leur désir de solidarité.


On entend souvent l’expression de 7 à 77 ans.
Ce cliché est désormais d’un autre âge.
L’âge minimum du bon citoyen commence bien plus tôt, et je puis l’affirmer aujourd’hui, en interviewant deux précurseurs en la matière.
Alicia et Erwan, (sur la photo) ne totalisent pas, tous deux réunis, plus de 33 mois.
Sans rire, on peut donc en conclure que la prise de conscience s’insinue dans les esprits, de plus en plus tôt.
Voulant savoir ce que représentait pour Erwan cette journée de solidarité, ses yeux se sont éclairés d’un air malicieux, et Alicia entendant la question posée à son frère a dit tout simplement " Areu, areu ".
J’ai compris que ces deux " bouts de choux "iraient loin, et que l’esprit de citoyenneté leur était déjà chevillé au corps.
Merci à tous les deux, et merci aux parents qui inculquent aux enfants dès leur plus jeune âge, les valeurs essentielles que sont la morale et l’abnégation.
Et comme aurait dit un certain Corneille de ma connaissance " La valeur n’attend pas le nombre des années "

Qu'en pensent Clémence, Juliette, Margaux, ces trois enfants dont l'âge ne dépasse pas 12 ans ?
Mesurent-ils l'importance que leur présence nous inspire, face à une cause nationale qui ne doit laisser personne indifférent ?
Se rendent-ils compte que leur simple participation, est un signe d'encouragement lancé aux aux plus déshérités de notre société.

J’ai tant d'anecdotes à vous raconter pour vous démontrer que la solidarité n’est pas un vain mot.

Je vous citerai le cas d’une adhérente, Josette pour ne pas la nommer, qui pour des raisons de santé ne peut plus venir faire nos randonnées du mardi, et ce depuis de longues semaines.
Dans un élan de confraternité , qui l'honore, elle a bravé ses douleurs et ses incertitudes pour se joindre à notre groupe. Et comme nous tous, elle a parcouru les 10 km du circuit dédié au téléthon.
Merci Josette, pour le courage et la ténacité qui t'ont aiguillée tout au long de cette épreuve. Je sais que tu tenais à nous honorer de ta présence, pour une cause qui te tient tellement à cœur.
Je crois affirmer que tu as pleinement réussi, ce qui pour toi était un ultime défi face à la souffrance
Devant cette volonté, Josette ne peut que nous inspirer le respect.
Combien de " Josette " nous faudrait-il pour que la France retrouve la dignité qu’elle semble perdre inexorablement depuis quelques décennies ?.
Après cette expérience, je crois que je puis annoncer le grand retour de Josette dans nos randonnées hebdomadaires. C’est en tout cas le vœu que je formule.

Jeaninne, a voulu vaincre, elle aussi la douleur qui l'empêche de se joindre à nous depuis déjà trop longtemps.
Vain espoir, car elle a du renoncer au bout de quelques centaines de mètres, mais quel bel exemple de volonté a saluer également.

Cela m'incite a remercier tous ces valeureux qui au mépris de leur propres douleurs veulent témoigner leur solidarité envers ceux qui en ont encore plus besoin.
Devant un monde porté par tellement d'indifférence, et de repli sur soi, n'est-il pas réconfortant de voir qu'il y a encore des hommes et des femmes qui se redressent fièrement, et refusent d'abdiquer devant l'intolérance, et l'oubli.

J’en finirai par une note de gaieté.
Dès 20h, nous nous sommes retrouvés, nombreux au VTF, où plus de mille repas auront été servis pendant la durée du Téléthon.

C'est autour d'une bonne choucroute que chacun d’entre nous a pu terminer sa bonne action au service de la recherche sur la myopathie, et autres maladies génétiques.
Et que d’émotion encore, devant tous ces bénévoles qui durant deux jours se sont mobilisés, et ont sacrifié sur leur temps pour remplir leur mission.
Tout s’est déroulé dans une bonne humeur communicative.
Je citerai Corinne, Jeannine, Josette, Francis, pour ne citer qu’eux, qui par leurs facéties ont pu nous faire oublier le caractère solennel de notre rassemblement.
Repas, musique et danse ont permis de clore une journée bien remplie.

Le Téléthon 2008 a maintenant vécu, vive le Téléthon 2009.
A bientôt
André







mardi 2 décembre 2008

Blainville-sur-Mer

En cliquant sur le titre vous aurez accès aux photos.
Mais le diaporama n'est pas visible en plein écran. Le téléchargement est toujours possible.

Si vous cliquez sur une photo ci dessous, vous pouvez la visionner plein écran.


Dans mon dernier billet, j’émettais un doute sur les capacités d’orientation de nos meneuses du jour.
Toute honte bue, je dois reconnaître que j’avais tort, car non seulement Corinne et Françoise n’ont pas perdu le Nord, mais elles ont réussi le tour de force de nous ramener tous sains et saufs à notre point de départ, ce qui sans rire est un exploit pour des néophytes.
Nous étions 54 à boucler les 10 km de ce circuit, mi-bocager, mi-côtier.
Aiguillonnées par le désir de montrer leurs capacités, nos deux animatrices nous ont entraîné dans leur sillage à un rythme que je qualifierai d’enfer.
Etaient-elles animées par le désir de prouver, ce dont elles étaient capables, ou tout simplement pour fuir au plus vite les éléments atmosphériques qui se liguaient pour gâcher notre sortie ?
Je soupçonnerais bien volontiers " notre petite Corinne " d’avoir voulu démontrer la supériorité de sa jeunesse, face aux " petits vieux " qui l’entourent, comme elle aime à nous le rappeler si souvent, mais affectueusement.
Je serais enclin cependant, à pencher pour la seconde hypothèse.
En effet, les strato-cumulus, les nimbostratus, et je ne sais quels autres petits frères en " us " sont venus nous apporter de la pluie, et encore de la pluie.
Il faut regarder les photos pour voir le spectacle engendré par le mauvais temps.
Les capes et les parapluies étaient de sortie, c’est le moins qu’on puisse voir.
Je ne connais pas tous les noms des randonneurs.
Aussi n’en retiendrai-je que quelques uns, qu’il m’est possible d’identifier.
A commencer par Evelyne.
Encapuchonnée comme si elle devait affronter le blizzard, elle s’était munie en plus d’un parapluie. Mais ce dernier ne semblait pas convenir à la situation, tant le vent soufflait, et le risque était grand de le voir s’envoler, ou de se retourner comme une crêpe.

Gustave se reconnaîtra lui aussi. Nouvel adhérent, il pourra garder un souvenir humide de ses débuts en randonnée.

Emberlificoté sous sa cape, Francis semblait lui, ne pas savoir à quel saint se vouer, si ce n’est à Sainte Jeannine, absente ce jour là, sûrement au chaud chez elle, et méditant sans doute aux bienfaits que procure un toit en période d’intempéries.
Comment décrire Abel dans son accoutrement ?
Un extra terrestre parmi les humains ?
Quoique, avec son " puncho ", et son chapeau fixé sur la capuche en guise de sombrero, il avait également tous les attributs vestimentaires d’un Péruvien. Bienvenue au chef inca dans la tribu des randonneurs Dunes et Bocage !

A t’on pu admirer les paysages, et le relief de la côte ? J’en doute.
Le plus important n’était-il pas de regarder ou nous mettions les pieds, et de protéger les visages.

Parvenus au " chemin de l’Amour ", une éclaircie de bon aloi, a permis à quelques uns de se regrouper pour une photo, au pied du panneau de signalisation.
Que recherchiez vous Agnès, Colette, Marie-Jeanne, Marcel, Francis, et d’autres ?
L’aventure d’un jour ?
Un vœu lancé, telle une bouteille à la mer ?
Comment pourrai-je savoir ce que vous aviez en tête à ce moment la ?
Chacun n’a t-il pas son jardin secret ?


Presque arrivés au terme de cette randonnée, le ciel noir a de nouveau déversé des trombes d’eau.
Il fallait vous voir hâter le pas, en essayant de résister aux forces conjuguées des éléments déchaînés.
Au pied des voitures l’eau dégoulinait des cheveux, des habits, des chaussures. Comment se changer ?
Cruel dilemme !

Corinne, Françoise, certes vous ne nous avez pas égarés comme je le craignais, mais tout de même vous auriez pu implorer les divinités afin qu’elles nous épargnent, au moins le temps de cette marche.
En bonne pécheresses, sans doute n’êtes vous plus écoutées depuis bien longtemps.
Tant pis pour nous !
Sans rancune.
André