mardi 24 février 2009

Montpinchon

Album photo (en cliquant sur la photo vous passerez en plein écran):






MONTPINCHON : " de Monte Pincio ", l’une des sept collines de Rome = lieu élevé
Anciennement nommée Caillebot-la-Salle, la commune change de nom, jugé trop aristocratique, lors de la Révolution.
La ville de MONTPINCHON appartient au canton de Cerisy-la-Salle et à l'arrondissement de Coutances. Les Montpinchonnais étaient au nombre de 539 en 2006.
La superficie est de 17.4 km².
Se trouvant au sommet d’une colline, elle se situe en plein cœur du bocage normand.
C’est la deuxième commune la plus étendue du canton et la plus élevée, le point culminant sur le Mont est à 145 mètres.

Il ne faut jamais dire " Fontaine, je ne boirai pas de ton eau "
En effet, cet adage ne vaut que pour celui qui veut bien l’entendre, car nul n’étant maître de son destin , un engagement demeure toujours incertain.
La preuve, dans mon dernier billet, n’avais-je pas promis, juré que je me trouverais rétabli pour effectuer cette randonnée à Monpinchon.
Que nenni. Vous n’aurez même pas aperçu la pointe de mon chapeau.
Parjure me direz vous ?
Je ne puis que vous donner raison, et sans aucun doute, ce sacrilège, me vouera à la damnation. Qu’il en soit ainsi.
Il paraît que je vous ai manqué. Si, si on me l’a dit.
Ah bon, pas tant que cela ?. Alors c’est moi qui affabule. Quelle déception !.
En fait, peut-être qu’aucun de vous ne s’était aperçu de mon absence. ?
Ce n’est pas inutile que je vous la signale.
Trêve de plaisanterie, ce n’est pas parce que je n’étais pas sur le terrain que je manque d’informations.
Je sais m’entourer d’informateurs zélés.
Pour ce qui est des photos l’ami Christian était de retour après une lointaine escapade.
Il n’aurait plus manqué qu’il soit absent aussi celui-la, car il se trouvait être également l’organisateur de cette randonnée, avec ne l’oublions pas son acolyte, et non moins ami, j’ai nommé Francis.
Vous étiez 68 à parcourir un circuit de 9km, concocté aux petits oignons par ces deux organisateurs hors pair..
Sous leur égide, les chemins creux de Montpinchon ne peuvent plus avoir de secrets pour vous.
Au départ vous avez pu admirer le petit clocheton à flèche de pierre de l’Eglise St Laurent (du XIIIème et XVIème siècle) remarquable par sa finesse.
De même au cours de votre périple, vous avez pu apprécier le magnifique panorama sur le bocage et la Vallée de la Soulles.
Je regarde les photos. Sur l’une d’elles, je vous vois en pleine contemplation, et je devine que l’objet de votre curiosité se trouve être le magnifique château de la Salle (XIVème siècle ), vision féerique apparue comme par magie derrière les branchages.
Cette randonnée s’est déroulée sous un ciel gris, mais il n’y avait pas de vent, et la température était idéale pour la marche.
De même vous n’aurez connu qu’un seul passage un peu boueux.
Alors, à vrai dire je ne vois pas de quoi vous pourriez vous plaindre ?

Ah si, on m’a rapporté que c’était dur. Très physique même paraît-il.
S’il est vrai que la configuration du terrain apporte de jolies grimpettes, il n’y a pas lieu cependant d’ en faire un fromage, fut-il de Camembert.
D’ailleurs personnellement, je puis vous affirmer que je n’ai ressenti aucune fatigue particulière dans les jambes.
Somme toute, je clamerai haut et fort que ce fut une randonnée bien reposante.

Mardi prochain, le rendez-vous est fixé sur le parking du syndicat d’initiative à Gavray.
Sous la conduite de Jean-Claude et Alain, il y aura encore quelques pentes en perspective, mais maintenant vous êtes bien aguerris, que je sache.
Cette fois ci, serai-je présent ?
Ne voulant prendre le risque d’être parjure une seconde fois, je me contenterai de dire " qui vivra verra ".
André

Diaporama: pour le plein écran cliquez "ICI"

mardi 17 février 2009

La Baleine

Pour voir les photos cliquer"ici"


Nous étions 57 participants dans cette petite commune de 95 habitants.

Quelques jours auparavant, Jean-Claude et Alain, avaient fait la reconnaissance du circuit proposé.
C’est donc sous leur conduite que le trajet de 12 km a été parcouru ce mardi
La topographie des lieux présentant un paysage très accidenté, il nous a fallu gravir beaucoup de côtes.
Et tant pis pour les essoufflés. !
Mais, avec des chemins exempts de boue, ce fut une belle randonnée, d’autant que le temps devait se montrer très coopératif.

Cependant peut-être en était-ce trop pour votre "serviteur", qui en mauvaise condition physique a réussi l’exploit de se coucher dès son retour, et qui depuis n’est pas au mieux de sa forme ?.

Mais promis, juré, je vous embêterai à nouveau mardi 24 février à Montpinchon, car d’ici là, les antibiotiques auront fait leur effet.

André.

mardi 10 février 2009

Le Mesnil-Aubert

Pour voir les photos en plein écran cliquez sur l'image





Pour voir le diaporama en plein écran cliquez "ici"


Le Mesnil Aubert, commune la plus au Nord du Pays de la Baie, située à 20 km de Granville et 14 km de Coutances, d’une superficie de 595 hectares, et de 155 habitants. Deux axes principaux la traversent : les départementales n° 7 et n° 35. Commune rurale orientée Est-Ouest avec une altitude variant de 16 mètres en bordure de la Sienne à 110 mètres à La Lande des Morts.Patrimoine :- Église St Pierre classée monument historique des XIème et XIIème siècle connue pour ses peintures murales, son statuaire et un if majestueux.- Le manoir datant de 1695 et son pigeonnier.- La sépulture de la famille Pigeon-Litan.- La mairie et son clocheton.- Sa campagne avec la vallée de Mauviel et le chemin du Mont St Michel.Historique :Commune dans laquelle de nombreuses familles importantes ont vécu : la famille Du Saussey, seigneur important au Moyen âge, Ambassadeur de trois rois de France les Lemaître d’Annoville, Danican, Hue Pigeon Litan. Sur cette paroisse existait au XIVème siècle une sergenterie importante, celle de Mautphras. Deux lieux attirent l’attention : l’ancien village de la Juifferie et à l’extrémité Est, La Lande des Morts est connue pour ses combats sanglants.


La nuit précédente et le matin même de notre randonnée hebdomadaire le vent soufflait.
En colère, il grondait, mugissait, renversait les pots de fleurs et faisait virevolter les feuilles des arbres, quand il ne faisait pas tomber des branchages à terre.


Vent dévastateur, colérique, ne respectant rien sur son passage, et qui a sans doute perturbé un grand nombre de nos adhérents.


Je pense à certains Gouvillais : Danielle, les trois Jacky, Bernard, Colette, Thérèse, et tant d’autres randonneurs, qui semble t-il ont eu peur d’affronter le courroux céleste.


Ces craintifs auraient du savoir qu’ Éole possède le pouvoir de calmer et de déchaîner les vents au gré de sa fantaisie.


C’est ainsi qu’après avoir bien joué avec leurs nerfs, le Dieu des vents a été pris de compassion envers les randonneurs des Dunes et Bocage.


Après avoir effrayé certains d’entre nous, au point de les empêcher de venir, qu’est ce qu’il a du bien rire Eole, là-haut, dans son Olympie ?


A l’heure du départ de la randonnée, le vent n’était plus qu’un souvenir, et le soleil lui même décidait de nous darder de quelques rayons lumineux forts bienvenus.


Quarante quatre randonneurs avaient relevé le défi, bien décidés à faire front quoiqu’il arrivât, et ils ont eu bien raison.


Jean-Claude et Alain avaient concocté un magnifique circuit de près de 12 km.Ceux qui n’avaient pas de bottes se souviendront de leur épopée, car à certains endroits le sol regorgeait d’eau, et les pieds s’engluaient dans la boue.


Il suffisait de regarder Corinne, Léo et quelques autres, crottés jusqu’à mi-cuisse pour provoquer l’hilarité générale.


Belle rando dans la bonne humeur générale, le malheur des uns faisant le bonheur des autres selon l'adage.
La configuration du terrain a eu raison de la volonté de certains.Alors qu’il restait environ 2 km à parcourir, 19 marcheurs apercevant le clocher de Mesnil Aubert ont préféré regagner pénates, séance tenante, plutôt que poursuivre.


Fatigue ou intuition soudaine ?Toujours est-il que leur décision fut sage car elle devait leur permettre d’échapper à la pluie.


Les 25 courageux ,qui eux, avaient décidé d’effectuer la totalité du périple eurent à affronter une pluie pénétrante, mouillant jusqu’aux os les optimistes qui avaient cru bon de délaisser capes ou parapluies.


J'ai fait partie de ceux la, mais n’est-ce pas aussi dans l’intérêt de mon médecin traitant ? Il faut bien que tout le monde y trouve son compte !


Que nous réserve la randonnée de mardi prochain ?


Elle se déroulera à La Baleine., toujours sous la conduite de Jean-Claude et Alain. (On ne change pas une équipe qui gagne)


Il paraît que là aussi, les bottes seront bien utiles.


A bon entendeur, salut.


André





mardi 3 février 2009

Saint Michel de la Pierre

Pour l'album photos cliquer "ICI"

Le diaporama est visible en plein écran en cliquant "ICI"


Premiers frimas de l’hiver ?
La veille, dame Nature avait recouvert le sol d’un léger manteau neigeux, offrant à nos regards un paysage hivernal depuis si longtemps devenu inhabituel dans notre région.
Neige sur les toits, dans les jardins, dans les prés aux alentours.
Neige enchantée, revêtant les reliefs d’un blanc immaculé.
Neige, incitant les adultes que nous sommes devenus, à renouer soudainement avec des souvenirs d’enfance, jusqu’alors relégués dans les limbes de la pensée.
Neige, dont la force tranquille et apaisante contrastait avec l’excitation ressentie à ce moment par chacun d’entre nous.
En contrepartie, tous ces généreux superlatifs, ne devaient pas nous faire oublier les inconvénients liés à la climatologie du moment.
La fine pellicule blanche qui recouvrait la chaussée sur les petites routes secondaires s’était transformée en glace, rendant la circulation dangereuse.
La dangerosité des routes devait contraindre plus d’un randonneur, à rester chez lui provoquant un absentéisme auquel nous n’étions plus habitués depuis un certain temps.
Bravant les risques inhérents à la situation, quarante quatre randonneurs devaient tout de même se retrouver sur le parking de la Mairie de St Michel de la Pierre pour leur marche hebdomadaire.
Thérèse et Francis devaient mener ces valeureux sur les chemins reconnus à deux reprises quelques jours auparavant.
Malgré quelques passages glissants, aucune chute ne fut à déplorer, si ce n’est celle de Marie-Jo, dont le fessier prit contact avec le sol, sans qu’il n’y eut à déclencher le plan Orsec.
Carrosserie solide, airbags efficaces, le test s’avérera concluant.

Dans les sentiers enneigés, les randonneurs ont cheminé a pas feutrés, et ont marqué leur empreinte, sur le blanc jusqu’alors sans taches.
Et arriva, ce qui devait arriver
Retrouvant une juvénilité qui n’aurait jamais du les quitter quelques marcheurs se remémorèrent leurs combats d’antan.
Vision d’enfants se faisant la guerre à coups de boules de neige, guerre n’entraînant celle là que rires et joies.
Bang, bang, le combat a commencé, le Président n’étant pas en reste.
Comment calmer ces joyeux drilles ?
En leur envoyant d’un seul coup en pleine figure, une boule de neige toute pure.
Bonne ambiance de potaches où tout le monde rit de bon cœur.
C’est aussi ça l’esprit d’une association.
Oublier pour un temps les tracasseries, et profiter des bons moments tels qu’ils se présentent à un instant donné.

Nicole, la grande blessée de la rando précédente sera sans doute de mon avis, elle qui n’a pas hésité à revenir sur le terrain des opérations avec son œil au beurre noir.
Jean qui rit, Jean qui pleure, ainsi est la vie.

Après environ douze kilomètres Thérèse et Francis ont pu être satisfaits d’avoir ramené leur troupeau à la bergerie, sans que ne soit égarée aucune brebis.

Mardi prochain nous, nous retrouverons à : Le Mesnil Aubert, où aux dernières nouvelles, le port des bottes est conseillé.
André