samedi 29 novembre 2008

Reconnaissance rando de Blainville-sur-Mer


Ce samedi après-midi, nous avons effectué une reconnaissance du circuit que nous vous proposerons le mardi 2 décembre.

Ce jour là, Corinne et Françoise (ci dessous, étudiant l'itinéraire et se plaçant délibérant sous la protection de je ne sais quelle puissance occulte) seront les deux préposées chargées de vous guider tout au long de la randonnée.
C’est donc à elles que revenait la tâche d’étudier la topographie du parcours.
Mais, pouvions nous décemment laisser deux « frêles » femmes s’aventurer seules le long des chemins, sentiers, et hameaux, fussent-ils de Blainville, et ses environs ?
Certes, nous ne sommes pas à Chicago, mais tout de même !
Que nous aurait-on reproché, si elles avaient fait une mauvaise rencontre ?
Inversement, qu’auraient dit leurs compagnons, si, lors de leur pérégrinations, elles avaient trouvé « bonne fortune », ou « meilleure fortune », si vous voyez ce que je veux dire ?
On peut tout imaginer. Le pire comme son contraire.
Il ne fallait donc pas laisser prise à l’une ou l’autre de ces situations.
C’est pourquoi, elles ont reçu le renfort d’un contingent de volontaires pour les aider dans leur prospection.
C’est donc à 9 que nous nous sommes retrouvés ce jour, à 14 h sur le parking du stade de Blainville.


Sur la photo du groupe, que je publie ci-dessus, outre nos deux éclaireuses citées plus haut, qui se trouvent au premierplan, vous reconnaîtrez de gauche à droite, Evelyne, Christian, Marie-Jo, Ange, Daniel, et Jean-François en avant.
(L’auteur du cliché, n’apparaît pas sur celui-ci, ce qui n’est pas plus mal, vous en conviendrez avec moi).
Comme à l’accoutumée, Christian avait édité une proposition d’itinéraire, qu’il avait établie sur une cartographie.
Munies de ce précieux sésame, Corinne et Françoise ont pu nous entraîner sur les chemins qui constitueront votre randonnée de Mardi prochain.
Muni d’un sécateur qui ne le quitte jamais, Christian, encore lui, à coupé les ronces traîtresses qui pourraient égratigner, mesdames, vos jolis minois. Que de prévenance, n’est-ce pas ? (voir photo ci-contre).


Que dire sur cette reconnaissance, effectuée par un temps clément ?
Il s’agit d’un très beau circuit, exempt d’embûches (merci Christian pour ton zèle à élaguer).
Nous demeurons au niveau de la mer, donc pas de dénivelés pour ceux qui souffrent dans les montées.
Nous traversons la campagne et longeons la mer, d’où une transition qui ne nous apporte que des beautés naturelles.

Les chemins sont secs, et ne nécessitent donc pas de bottes.
J’aurai tout dit de ce qui vous attend.
Alors, pour mardi, vous n’avez aucune excuse à nous formuler.
Nous vous attendons donc tous à Blainville, et que l’aventure soit l’aventure.

P.S : Si par hasard, nos deux acolytes chargées de nous emmener perdaient le nord, rassurez vous, notre ami Christian saura les remettre dans le droit chemin.
Alors à très bientôt.

André

mardi 25 novembre 2008

Montmartin sur Mer






Les photos sont disponibles en cliquant sur le titre ou "ici"

Mardi 25 novembre 2008


La randonnée de 10km300 au départ de l'Eglise de Montmartin-sur-Mer .

Avant propos.
Historique sur Montmartin (informations recueillies sur la "toile"

Montmartin-sur-Mer est une commune située dans le département de la Manche (région de Basse-Normandie).
La ville de Montmartin-sur-Mer est le chef lieu de canton de Montmartin-sur-Mer et appartient à l'arrondissement de Coutances. Les habitants de Montmartin-sur-Mer s'appellent les Montmartinais et Montmartinaises.
Située géographiquement à une altitude de 50 mètres environ, sa superficie est de 9.6 km².

Quand on évoque Montmartin-sur-Mer, commune de 1 300 habitants, on pense à la pierre de Montmartin, cette pierre calcaire aux teintes gris bleu extraite des nombreuses carrières à ciel ouvert, caractéristiques de son paysage.

Le bâti du bourg témoigne encore de la qualité de cette pierre qui servit à la construction du pont Alexandre III, à Paris pour l'exposition universelle de 1900, la mise en lumière des bâtiments publics mettant en valeur sa beauté. Très pure, elle convenait parfaitement pour la fabrication de chaux, dont le commerce fit la prospérité du pays au 19 ème siècle. Avec les carrières, les fours à chaux faisaient vivre un 1/3 de la population.
Plusieurs fours sont encore visibles, les "Gravelets", "l'Epine au Page", classés à l'inventaire des monuments historiques. Les carrières ont été transformées en site naturel d'escalade ou d'observation pour les géologues.
A Montmartin-sur-Mer, au Moyen-Age, le commerce était déjà actif avec une foire connue dans toute l'Europe, comme l'assurent les historiens.
Le chef lieu de canton connaît toujours une activité commerciale importante malgré le déclin rapide de cette foire médiévale.

Formidable journée puisque le soleil s'est montré fort aguichant.

Certes au pied de l'Eglise, dans l'attente du départ, il ne faisait pas bien chaud.
Pour s'en rendre compte, il n'était que voir notre Président tressautant d'un pied sur l'autre, et tenant d'une main le col de son blouson pour le serrer sur son cou.
Transi, Daniel n'a d'ailleurs pas tardé à donner le signal du départ.
Il faut dire que s'il était resté quelques instants de plus sur la place de l'Eglise, il se serait momifié, là, sous nos yeux.

Croyez bien que je n'exagère qu'à peine.

Bon, ce n'était tout de même pas un froid sibérien. Et puis Daniel n'est peut-être pas la référence, car tout Président qu'il est, cela ne l'empêche pas d'avoir une attitude quelque peu pusillanine devant le froid.

Tiens,vous qui cherchez peut-être une idée de cadeau qui pourrait lui faire plaisir, et en même temps lui rendre service ? Un bon cache-col en peau de lapin pourrait faire l'affaire; en vison si vos moyens vous le permettent.

Bon j'arrête de délirer, car je sens que mon poste de secrétaire est désormais en sursis.
De là, à me retrouver, dès demain, à pointer à l'A.N.P.E., il n'y a qu'un pas qui peut-être vite franchi. Les patrons vous savez sans doute ce que c'est ? Peut-être même y en a t-il parmi vous ?

Après toutes ces fantasmagories débitées à l'emporte pièce, j'en conviens, laissez moi revenir au départ de cette randonnée.

Je vous disais donc que Daniel avait mis fin à l'inertie qui commençait a peser, en donnant le top d'un décollage salvateur.

Le mouvement a alors rapidement réchauffé les corps, et fait oublier le froid. Les couleurs sont revenues sur les visages.

Les 75 randonneurs ont pu suivre Gérard sur les sentiers qu'il avait précédemment reconnus lui même avec quelques autres volontaires.


Beau spectacle des anciennes carrières du Gravelet qui servaient encore il y a peu pour l'entraînement en escalades.





"Merci à Danièle de nous avoir transmis cette remarquable photo (insérée par Christian)"






Le trajet d'un peu plus de 10 Km nous a menés jusqu'à la lisière de Regnéville, avec vue sur son Eglise, et les vestiges du château fort.

A l'horizon nous avons pu bénéficier d'une vue sublime sur le havre de Regnéville, de même que sur la pointe d'Agon et son sémaphore.

Au retour nous avons emprunté ce qui fut autrefois une ligne de chemin de fer.

Nous trouvant en position dominante, il nous était possible d'apercevoir les flèches de la cathédrale de Coutances, et face à nous, en point de mire l'Eglise de Montmartin, côté Ouest, qu'il nous restait à atteindre pour clore cette randonnée.

A n'en pas douter, il restera dans l'esprit de chacun de nous la satisfaction d'une randonnée fort agréable.

Seule Georgette aura eu à surmonter un léger essoufflement, vite maîtrisé grâce à l'aide d'Abel qui a su l'entourer, et la pousser au besoin.

De toute façon notre ami Ange veillait, comme à son habitude.

Et un ange qui veille, ce n'est pas rien.


Comme toujours, Marie-Jeanne nous a gratifié de sa bonne humeur oh! combien communicative.Une fois de plus, nous lui en saurons gré.





Tenez, je vous mets sa photo. Ceux qui ne la connaissent pas n'auront plus d'excuses, et elle, elle sera ravie.(enfin c'est moi qui le dis)





J'ai l'esprit un peu folâtre aujourd'hui, ne trouvez vous pas ?







Le fou n'aime pas la marche....
Pourquoi ?
Parce qu'il la rate !

R. Devos

A mardi prochain à Blainville-sur-Mer

(si je n'ai pas été viré d'ici là)

André

mardi 18 novembre 2008

Boisroger

Pour voir les photos n'oubliez pas de cliquer sur le titre ou "ici"


Un peu d'histoire
Boisroger, commune pleine de charme est agréable à parcourir. On peut se demander cependant comment un "heureux hasard" fit découvrir au peintre Adolphe Willette, dit "Pierrot de Montmartre" la maison qu'il acquit à Boisroger à la fin du XIXème siècle et où il effectua de longs séjours avec sa famille. Habitué à la vie particulièrement active, joyeuse et intense des artistes et intellectuels de l'époque. Adolphe Willette trouvait à Boisroger calme et détente. Les couleurs de cette région lui convenaient mieux que celles du Midi qu'il trouvait trop intense
.


Ce mardi 18 novembre, Daniel, notre Président nous souhaitait la bienvenue à Boisroger, petit village rural de 153 habitants situé à 5 km du centre de Gouville sur Mer et à 10 km de Coutances
Ayant élu domicile depuis peu dans ce havre de paix, et donc devenu citoyen Boisrogeais, il nous avait donné rendez vous sur le parking de la mairie de sa commune adoptive.
C’est sans doute pour l’honorer sur son lieu de résidence, que les randonneurs sont venus si nombreux.
Nous étions 71 participants à le suivre sur les chemins de Boisroger et de Gouville-sur-Mer, communes limitrophes aux frontières invisibles.
Ne dérogeant pas à la règle, cette sortie de 11 km s’est déroulée dans la bonne humeur générale

N’est-il pas agréable de constater l’établissement de rapports chaleureux et amicaux entre les personnes du groupe de marcheurs ?
Cette convivialité de bon aloi, se retrouve dans les difficultés passagères rencontrées par certains lors des passages difficiles.
Je vous en laisse juges en vous invitant à regarder cette photo, accolée..
A gauche vous verrez Jean-Claude et Marie-Jeanne et à droite Ange et Huguette.
Certes, comme tout un chacun, vous n’aurez pas été sans remarquer que notre circuit regorgeait d’eau ?
Cependant, ces messieurs montrent un zèle à remplir leur mission de sauveteurs, qui me laisse pantois, à moins que ce ne soit les dames qui profitent de l’occasion qui leur est offerte pour jouer les victimes en détresse.
Chacun semble y trouver son compte, et c’est bien là l’essentiel, me direz vous ?
Vous avez bien raison !

Comme vous avez sans doute pu le remarquer, les difficultés ne manquent pas dans la vie.
Aussi, avons nous le choix de les concevoir comme quelque chose d'insurmontable ou comme un défi à relever.
Personnellement je pense que toutes les occasions sont bonnes pour oublier les tracas quotidiens.
Alors quoiqu'il arrive, donnons nous l’opportunité de nous égayer, même pour des petits riens.
Chaque mardi, marcher, tous ensembles, ,nous en donne l’occasion.
Ne boudons donc pas davantage notre plaisir, et continuons à parcourir nos sentiers normands dans la fraternité.

Un rayon de soleil dans un monde de brutes, cela n’a pas de prix.

Les idées fixes sont comme des crampes au pied. Le meilleur remède, c’est de marcher dessus ;

A mardi.
André.

mardi 11 novembre 2008

Munneville le Bingard

Pour voir toutes les photos cliquez sur le titre

La pluie avait commencé à tomber dès potron-minet, pour atteindre son paroxysme vers midi.
Aussi ne faisait-il pas bon mettre un chien dehors, et encore moins un randonneur ?
C’est ce qu’ont du penser certains d’entre vous, qui ont préféré pratiquer « la politique de l’autruche » ?
Nonobstant les difficultés, quarante courageux n’ont pas hésité, eux, à « aller au charbon ».
Ils ont eu bien raison, car le Dieu des randonneurs (tiens d’où sort-il celui la ?,)avait décidé de veiller sur eux.
Il a plu qu’il n’ait pas plu pendant la durée du trajet.(sic).
Ra, Dieu Soleil (encore un ?)a même eu la délicatesse d’envoyer quelques rayons qui ont été les bienvenus.
Quand au terrain, il y aurait davantage à dire.
Un peu humide ?
Ah ! serai-je trop modeste ?
Je vous le concède, on peut dire que c’était carrément gras.
Au départ , ceux la même qui avaient effectué la reconnaissance, ne vous avaient-ils pas vivement conseillé le port des bottes ?
Mais si, je le sais car moi même, je n’avais pas envie d’enfiler des bottes, fussent-elles de sept lieues, mais ne faut-il pas parfois, raison garder ?
Michèle, Marie-Jeanne, Agnès, le trio infernal, que n’avez vous écouté ces sages conseils ?
Avec vos belles chaussures, il n’était que vous voir patauger dans la boue, et vous entendre pousser des cris d’orfraie pour mesurer le cocasse de la situation.
Comme au théâtre, nous avons eu nos bouffonnes de service qui par leurs facéties nous ont déridé.
Merci en tout cas de nous avoir apporté à si bon compte, le plaisir de rire à vos dépens, en toute amitié, il va de soi.
Oh ! Pierrette, n’a pas été en reste pour nous divertir, elle aussi.
Certes, elle avait eu la sagesse de se botter. Mais que voulez vous, là ou il faut des cuissardes, est-il raisonnable de s’aventurer avec des bottillons.
J’espère qu’après ce bain de pieds forcé, elle n’a pas contracté une mauvaise angine.

Mis a part ces péripéties, ce fut une belle randonnée.
Michel et Jean-François en bons petits soldats, ne nous ont pas perdu, et c’est bien l’essentiel.
Thérèse et Francis ont été nos anges gardiens. Francis a été particulièrement méritant en aidant les dames dans les passages difficiles.
Sans lui, il est à parier que certaines d’entre elles auraient peut-être fait une mauvaise chute dans l’eau, où ce qui est pire dans la boue. (quoique, les bains de boue sont dans l’air du temps)
Le photographe peut regretter la photo qui aurait pu être prise dans ces circonstances tragico-comiques.
Ne soyons pas méchants, c’est sans doute mieux ainsi.
J’allais oublier un autre guide qui a retenu notre attention quelques instants.
Volant de branches en branches, il semblait nous montrer le chemin à suivre.
Comment vous ne voyez pas ?
Si je vous dis qu’il fait partie de la famille des strigidés ?
Pas plus ?
L’ordre des strigiformes ?
Cela ne vous dit toujours rien ?
Seriez vous des ignares ?
Si je vous dis que lorsqu’il chante, il bouboule, bubulle, hue, ulule, hulule, tutube ou miaule.
Mais non, ce n'est pas un chat ?
Ah ! au chat, vous préférez donner votre langue.
Ben voyons à l’école, ça ne vous dit rien, chou, caillou, genou ?
Je vous sens frémir.
Hibou.
Ah ! vous l’avez dit, bouffi ?
Que ne faut-il faire pour vous mettre sur la voie ?

Maintenant, si vous avez envie de le voir ce hibou, (moyen Duc), il se trouve dans les branches là à côté, sinon allez visionner les photos mises sur ce blog.
D’accord, vous le devinerez plus que vous ne le verrez !

Je fais ce que je peux.
Si vous voulez mieux la prochaine fois, vous n’avez qu’à m’offrir un télé objectif, na.
Sans rancune.
A mardi
André

mardi 4 novembre 2008

Courcy

Pour voir les photos de la rando cliquez sur le titre.

à droite du diaporama de windows live vous devez voir :
Commander des tirages
Télécharger
Télécharger la photo
Télécharger l'album
Ajouter au blog
Diaporama plein écran

c'est un menu que vous pouvez utiliser.





Courcy est une commune située dans le département de la Manche (région de Basse-Normandie). La ville de Courcy appartient au canton de Coutances et à l'arrondissement de Coutances. Les habitants de Courcy s'appellent les Courcyais et étaient au nombre de 469 au recensement de 1999. La superficie est de 11.6 km². . Elle se situe géographiquement à une altitude de 74 mètres environ.

Avant propos avant randonnée officielle:
Les photos du 31 octobre ci-après vous permettront de juger si besoin en est, combien est parfois difficile la tâche des volontaires qui reconnaissent les circuits.
Avec leurs vêtements de pluie,vous ne reconnaîtrez peut-être pas sur ces vues, Thérèse, Evelyne, Francis, Ange, Marcel.
Vous ne verrez pas Christian, et pour cause, c'est lui qui manie l'appareil photo.
Bravo à ces 6 électrons libres pour qui le devoir passe avant toute autre considération.
Croyez moi, ils ont bien mérité le petit café qu'ils ont l'air de siroter avec beaucoup de bonheur

André



Certains, peut-être, trouvent que nos sorties manquent de vitalité Pour leur démontrer qu’au contraire, nous ne souffrons pas d’atonie, je les convie à regarder les photos publiées sur ce site. .
De même, je m’adresse à tous ceux qui rêvent de s’envoler vers des contrées lointaines, à la recherche d’épopées pouvant leur procurer quelque grand frisson.
Pourquoi aller par monts et par vaux chercher périls et aventures, alors qu’à quelques encablures de chez vous, à Courcy, plus précisément, il vous est possible de vivre des moments d'une rare intensité.
A n’en pas douter les 63 participants à la randonnée Courcyaise ne me démentiront pas, car ce mardi 4 novembre, ils ont connu l’aventure avec un grand A.
Un chemin inondé, bloquant leur cheminement, il fallait voir ces femmes, et ces hommes escaladant périlleusement le talus avoisinant, pour se sortir coûte que coûte du mauvais pas dans lequel ils s’étaient fourvoyés.
A ce sujet, je dois dire qu’il ne manquait pas de volontaires mâles pour aider les dames dans leur ascension. Notre ami Christian, n’était d’ailleurs pas le dernier à exécuter cette noble tâche, en poussant fortement les croupes rebondies qui s’offraient à ses deux mains.
Je n’irai pas jusqu’à affirmer qu’il en éprouvait un réel plaisir, quoique, il est permis de se poser la question, tant il y mettait d’ardeur.
Tout ce beau monde arrivé à pied sec sur la cime, et après quelques mètres, une fois l’obstacle franchi, il fallait déjà songer a retrouver le « plancher des vaches ».

Oh! qu’elles furent sublimes ces descentes !
Certes ce n’était pas la descente aux enfers, mais tout de même ?
Une inclinaison très pentue et de surcroît très glissante, tous les ingrédients étaient réunis pour assister à de belles dégringolades, qui bien souvent se sont terminées sur les fesses.
Mesdames, vous nous avez offert un spectacle rarissime, et le photographe que je suis de temps à autre, vous remercie de lui avoir donné l’occasion de fixer ces moments de « sportivité » trop rares.
Ne voulant pas être taxé de misogynie, je dois à la vérité, de signaler que quelques hommes n’ont pas démontré plus de talents acrobatiques que leurs consœurs.
Bernard M. pour ne citer que lui, se reconnaîtra comme faisant partie du lot. .

Crottés mais heureux de tant de prouesses nos marcheurs ont pu continuer leur périple.
De ce voyage hors du temps, seules deux chutes seront à déplorer, mais sans gravité, le pronostic vital n’étant pas engagé (sic).

Dores et déjà, nous pouvons être assurés qu’après ces prouesses homériques, nos randonneurs sont fin prêts pour expérimenter le trekking .

Dans quelques décennies, lorsque la vieillesse se sera installée, assis au coin de la cheminée, ils pourront de leur voix devenue chevrotante, raconter à leurs petits enfants leurs exploits passés, et à coup sûr Courcy reviendra bien souvent dans leurs conversations « Tu vois mon enfant, ce que j’ai vécu en 2008, il y a de cela bien longtemps. C’était une aventure oh combien extraordinaire. Ah vois tu, à cette époque, nous les anciens, nous n’avions peur de rien »
Et les petits enfants ravis demanderont encore et toujours que le papy ou la mamy leur raconte une de ces aventures héroïques qui à leurs yeux, sublimeront à jamais leurs aïeux.
André

Pour que l’événement le plus banal devienne une aventure, il faut, et il suffit qu’on se mette à le raconter.
Jean-Paul Sartre